Il y a peut-être 10 000km. entre son Afghanistan natif et un Brossard endormi, mais
Qais Walizada n’a pas abandonné le beau sport.

" La guerre existait dans mon pays longtemps avant que je partes, et c’est loin d’être fini », explique le capitaine de 22 ans, selui donc sa propre famille est déménagé au Canada lorsqu’il avait seulement cinq ans. « La guerre, l’économie, l’éducation: Ce sont tous des raisons qui ont mené à ce qu’on quitte notre pays. Mais jamais nous oublierons nos racines et notre culture”.

La moitié des joueurs sur l’équipe FC Kabul qu’il gère maintenant partage des histoires similaires. La plupart étaient assez chanceux pour jouer au soccer dans l’air aride et poussiéreuse.

Et pensent toujours que le jeux peut guérir.

" Le soccer est un sport ou les jeunes peuvent oublier tous leurs problèmes. Tout le stresse, le travaille, les relations compliquées," il explique. " Juste un ballon, pas de soulier et pas de terrains. »
Nous sommes une équipe multiculturelle. Pas de racisme. On prend ca à coeur. Mais maintenant je suis fier de mon équipe et je sais qu’on va réaliser des plus gros exploits.."

L’affaire est que FC Kabul aiment aussi gagner. Et avec seulement une défaite dans leurs six premiers matchs, la très compétitive Division B de Brossard est la leur.

De nouveaux renforcements ont solidifié l’ancien côté FC Zyara, qui a fini par se faire éliminer par les Ballkickers dans les séries l’année passée. Dave Christophe a amené de la vision et du leadership, Aghiles Tebbani la maitrise dans les longues balles et les frères Ramin et Fardin Mohd-Hussain, la dominance en milieu de terrain.

" Avant que la saison commence on s’imaginais déja au top et maintenant qu’on y est on vas rester là. Le but bien évidemment est de tout gagner. On se préoccupe pas des autre équipes. On pense à comment on va jouer notre match et c’est ça l’important. Que ce soit Arabesque ou Kentucky nous on joue notre jeu. Mais nous n’avons pas peur."

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